mardi 11 janvier 2011

Mémoires d'une potiche

Santiago du Chili, 31°C en journée (mais mon bureau est situé exactement sous la bouche d'arrivée de l'air conditionné ce qui me laisse le choix entre suer comme une truie dans le métro avec un t-shirt ou me les geler en journée en débardeur).

Si on oublie la parenthèse ça sonne un peu comme "doigts de pied en éventails au bord de la piscine avec une caïpirinha à portée de main". Sauf que en fait non. Déjà je n'ai pas de piscine (mais la tante de ma copine oui, faut pas déconner non plus) mais en plus ça ressemble comme deux gouttes d'eau à : "et si je ne mangeais pas ce midi vu que le vendeur de sandwich et moi ne parlons apparemment pas la même langue en dépit des 7 années de ma vie où, à raison de 2h par semaine minimum, j'ai passé le cul sur une chaise à étudier "Sans nouvelles de Gurb".

J'étais pourtant sure de comprendre l'espagnol, je n'ai pas eu de problème avec le bolivien aux USA, ni avec le mexicain à Paris. Le chilien fait exception à la règle, on m'avait prévenue, la prochaine fois j'écouterai les conseils de mes camarades qui ne me veulent que du bien.
De toute façon, j'ai du mal à aligner trois mots (sans parler de conjuguer les verbes au passé, je ne me donne pas réellement cette peine : je suis Peter Pan et comme je ne vieillis pas ma vie est un éternel présent).

Je suis donc actuellement la potiche qui sourit en disant "si, si, okay, me culpa, puedes repetir por favor" je tenais à remercier mes professeurs de m'avoir appris à dire des choses très utiles comme : un vautour (un buitre), un filet à papillon (una red de mariposas) mais pas excusez-moi (me culpa).

Ps : Sin noticias de Gurb a apparemment traumatiser suffisamment de personnes pour que si vous tapiez "livre espagnol, extra-terrestre" ce soit la troisième sortie de Google.

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